Céline et moi sur fond vert

vidéo, 2016-2018
Mon point de départ est le clip Je sais pas de Céline Dion tourné en 1995. Soixante seize valeurs de plans différentes se succèdent en fondu enchainé sur la musique. Assise devant ce fond vert, j’isole chaque geste de chaque plan. Je morcelle toutes les formes de mise en fiction qui détourne la réalité comme le musique, le montage, les mouvements de caméra. Le battement de cil, la main sur le visage devient beaucoup plus mécanique que séduisant. Je mets en avant l’aspect technologique, les machineries, qui existent derrière les clips. Les personnages que jouent les chanteuses dans leur clip sont de réels automates: ils répondent à des instructions, sont reproductibles donc peuvent être doubler ou remplacer.

Céline et moi sur fond vert

performance, 2016 
Sur fond vert, je viens performer en live Céline Dion. 
D’un côté nous pouvons me voir sur le fond vert en train de lip synché Céline en me filmant à l’Iphone. Je suis en même temps en live sur facebook. Sur le mur d’en face, nous voyons le clip projeté où Céline Dion est doublé par mon corps en transparence. 
En réalité, certaines scènes ont déjà été doublées en post production alors que d’autres le sont directement en live grâce à l’apparition de l’image de moi sur le fond vert sur la vidéo projeté du clip. 
Ainsi, le spectateur se questionne sur ce qu’il est en train de voir, ce qu’il se passe là sous ses yeux. Je lui donne accès au moment de tournage, à la construction de l’image. 

Céline et moi 

vidéo, 2016
Dans ce remake du clip il y a une surimpression avec mon visage et celui de la chanteuse. Je suis à contre courant du fan, je ne suis pas fan d’une seule chanteuse, mais au contraire je les accumule car je m’interesse plus au phénonème star qu’à une en particulier. Je viens aussi ré créer cette fabrication à la chaine de chanteuses, il y en a toujours des nouvelles quand d’autres disparaissent. Les chanteuses jouent un grand rôle dans le succès des clips. Le fait de reproduire leur voix et leur visage créent des avatars audiovisuels au quotidien de chacun. J’utilise la forme filmque qu’est le clip pour poser des questions de cinéma autour du montage et de la construction d’une image en mouvement.