source : France Culture - Narcisse Accusé Non Coupable, Fabrice Midal
Episode 1 : Narcisse, de la difficulté de se reconnaître comme individu singulier
éclosion du printemps dans l’antiquité (son nom de fleur)
le nom de l’innoncence
a toujours figurer la nécessité de se rencontrer
l’interprétation négative actuelle, date d’une dizaine d’années
tout au plus
quand la société de masse arrive au XIXe siècle, les poètes de l’époque (Mallarmé, Valery) vont utiliser cette figure antique du héros qu’est Narcisse pour se libérer du poids sociale et des identités imposées, fabriquées et trouver au fond la vérité de chacun d’être et a à être.
Avec Lou Andréa Salomé on pense Narcisse d’une nouvelle manière. Narcisse est ce qui nous permet d’éviter la normalisation.
Etrangement, dans toute l’histoire de l’occident, n’a jamais été le signe de cet égocentrisme morbide dont nous serions malades et coupables. Que s’est-il passé ?
Sommes-nous vraiment trop narcissiques ? N-’est-ce pas la société qui nous pousse à bout ? Dans le travail, etc.. ? Cela-nous rend-t-il imbu d’eux-même ou au contraire, ne s’écoutent on plus assez ?
L’émorragie de souffrance, de dépression, l’explosion du stress, témoigne qu’en réalité les gens ne sont pas trop narcissiques, mais au contraire, pas assez.
le nom de l’innoncence
a toujours figurer la nécessité de se rencontrer
l’interprétation négative actuelle, date d’une dizaine d’années
tout au plus
quand la société de masse arrive au XIXe siècle, les poètes de l’époque (Mallarmé, Valery) vont utiliser cette figure antique du héros qu’est Narcisse pour se libérer du poids sociale et des identités imposées, fabriquées et trouver au fond la vérité de chacun d’être et a à être.
Avec Lou Andréa Salomé on pense Narcisse d’une nouvelle manière. Narcisse est ce qui nous permet d’éviter la normalisation.
Etrangement, dans toute l’histoire de l’occident, n’a jamais été le signe de cet égocentrisme morbide dont nous serions malades et coupables. Que s’est-il passé ?
Sommes-nous vraiment trop narcissiques ? N-’est-ce pas la société qui nous pousse à bout ? Dans le travail, etc.. ? Cela-nous rend-t-il imbu d’eux-même ou au contraire, ne s’écoutent on plus assez ?
L’émorragie de souffrance, de dépression, l’explosion du stress, témoigne qu’en réalité les gens ne sont pas trop narcissiques, mais au contraire, pas assez.
On parle aussi qu’on est narcissiques, car trop individualistes. Ne sommes nous pas plus tot dans une société de normalisation extrème ?
Les artistes sont uniques car eux mêmes. Pour la plupart de la population, etre soi-même est difficile. Depuis l’enfance on leur dit : rentrez dans le moule, ne vous faites pas remarquer.
Ce qui se passe donc, n’est pas un triomphe de narcissime, mais l’émergence de nouvelles formes de violences sociales, d’aliénation, qui sont toutes marqués par le déni de soi, l’instrumentalisation, par l’exploitation de soi. Et nullement par l’admiratoin, et le contentement de soi.
Narcisse apparait dans le livre
Les métamorphoses d’Ovide. (A LIRE)
Narcisse, fils d’un lys, et d’un fleuve.
Le mythe de Narcisse d’Ovide est l’inverse de ce qu’on divulge aujourd’hui. Il n’est un être moche qui se croit beau et supérieur malgré tout, il est subjugué par une incroyable beauté, qu’est la sienne, mais sans qu’il s’en rende compte. Il est plutôt d’une naiveté, d’une candeur, enfantine.
En réalité, il ne s’aime pas, ne sait pas s’aimer. Si il était vraiment égocentrique, il serait fier de sa beauté et de son être. Il n’est pas tyranique, méprisant, auquel on l’associe aujourd’hui.
Les artistes sont uniques car eux mêmes. Pour la plupart de la population, etre soi-même est difficile. Depuis l’enfance on leur dit : rentrez dans le moule, ne vous faites pas remarquer.
Ce qui se passe donc, n’est pas un triomphe de narcissime, mais l’émergence de nouvelles formes de violences sociales, d’aliénation, qui sont toutes marqués par le déni de soi, l’instrumentalisation, par l’exploitation de soi. Et nullement par l’admiratoin, et le contentement de soi.
Narcisse apparait dans le livre
Les métamorphoses d’Ovide. (A LIRE)
Narcisse, fils d’un lys, et d’un fleuve.
Le mythe de Narcisse d’Ovide est l’inverse de ce qu’on divulge aujourd’hui. Il n’est un être moche qui se croit beau et supérieur malgré tout, il est subjugué par une incroyable beauté, qu’est la sienne, mais sans qu’il s’en rende compte. Il est plutôt d’une naiveté, d’une candeur, enfantine.
En réalité, il ne s’aime pas, ne sait pas s’aimer. Si il était vraiment égocentrique, il serait fier de sa beauté et de son être. Il n’est pas tyranique, méprisant, auquel on l’associe aujourd’hui.